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La solitude : l’autre épidémie dont personne ne parle

Nous venons juste de terminer la saison des fêtes, de commencer une nouvelle année et j’aimerais vous proposer un petit exercice.

Rassurez-vous, pas de squats ou de pompes mais simplement de prendre votre téléphone, d’ouvrir la liste des contacts et de la faire défiler en prêtant attention aux noms des personnes qui vous sont chères…

Ensuite demandez-vous : « quand ai-je passé du temps de qualité en personne avec elle ou avec lui pour la dernière fois ? » Après avoir fait cela, demandez-vous « Ma vie est-elle plus solitaire qu’elle ne l’était il y a encore quelques années en arrière ? »

Vous pourriez être tenté-e d’ignorer cette constatation somme toute anecdotique. Mais que se passerait-il si je vous disais que votre espérance de vie et votre santé dépendent de la réponse à cette question? Saviez-vous que la solitude peut avoir les mêmes effets sur la santé publique que le diabète ou que fumer 15 cigarettes par jour ?

Ces dernières années, une coalition d’experts s’est formée et reconnaît maintenant la solitude en tant qu’épidémie croissante dans les sociétés.

Mais ce n’est pas une épidémie ordinaire. Ce n’est pas biologique (comme l’autre épidémie dont je tairai le nom), c’est socio-économique et technologique. Les riches ne sont pas plus protégés, en fait ils sont plus à risque. Et bien que les personnes âgées soient plus susceptibles de se sentir seules, paradoxalement, ce sont les personnes d’âge moyen qui sont les plus susceptibles d’en mourir.

Solitude et impact sur la santé

Une étude révolutionnaire en 2015 a établi des liens clairs entre la solitude et les résultats de santé publique. Des chercheurs de l’Université Brigham-Young, qui ont mené une méta-analyse de 70 études indépendantes dans le monde entier, ont conclu que la solitude était associée à un risque de mortalité accru compris entre 26% et 32%.

Fondamentalement, ces résultats ont montré qu’il n’y avait pas beaucoup de différence de résultats en fonction de la façon dont la solitude était vécue (notre cerveau ne faisant pas la différence entre le réel et l’imaginaire), qu’il s’agisse de sentiments subjectifs d’isolement (la personnes se sent isolée alors qu’objectivement ce n’est pas forcément vrai) ou de mesures objectives de la solitude (par exemple, vivre seul).

Étonnamment, l’étude a également rapporté que «les adultes d’âge moyen étaient plus à risque de mortalité lorsqu’ils étaient seuls ou vivant seuls que lorsque les adultes plus âgés vivaient les mêmes circonstances». (Il convient de noter que des facteurs de confusion peuvent influencer cette conclusion particulière).

Ce n’est pas seulement une corrélation, c’est une causalité. De nombreuses études ont établi les voies par lesquelles le manque de lien social peut entraîner de moins bons résultats pour la santé. Par exemple, il a été démontré qu’une meilleure connexion sociale améliore les niveaux d’immunité, tandis que l’isolement est associé à un risque plus élevé de démence. Mis à part la recherche, il est juste de dire qu’une connexion réelle avec les autres est généralement considérée comme un besoin humain fondamental.

Malheureusement, la satisfaction de ce besoin humain a été taillée en pièces au cours des 20 dernières années du fait que les forces économiques et technologiques ont changé la société plus rapidement qu’à n’importe quel moment de l’histoire. La mondialisation a conduit à une plus grande mobilité, ce qui a introduit une transition dans nos vies et nos amitiés. La technologie a redéfini ce que signifie la connexion, et le « bitcoin d’amitié » a réduit la possibilité de négocier en monnaie réelle, beaucoup préférant une « connexion transactionnelle » courte et distante à une relation profonde en personne.

Comme nous le constatons dans notre centre paramédical (et de formation professionnelle), la solitude attaque différents groupes d’individus de différentes manières.

La solitude et les jeunes


Bien qu’en théorie nos jeunes disposent des meilleures installations et infrastructures pour éviter l’isolement (à travers les écoles, les clubs et autres organisations similaires), ce groupe court un grand risque à cause de l’avènement de la technologie. Les jeunes d’aujourd’hui sont les premiers à grandir dans la «génération connectée», avec de multiples modes d’interaction en direct à leur disposition. Cependant, sans la maturité nécessaire pour comprendre et équilibrer les façons dont ils interagissent avec les autres, ils risquent de ressentir des émotions et des sentiments que leurs parents ou tuteurs des générations plus âgées peuvent avoir du mal à identifier et à comprendre.

Ainsi, dans une étude exclusive, la fondation de France confirme que 2 millions de jeunes sont isolés socialement. La fondation analyse aussi les causes de la solitude chez les jeunes à savoir que celle-ci est souvent due à un déménagement, à l’échec scolaire ou encore la précarité financière…

Un article dans Forbes souligne aussi le lien entre Instagram et la solitude (ainsi que l’anxiété) des ados.

Enfin, une étude de l’Université d’État de San Diego a également décrit l’impact de la technologie sur les adolescents. Lorsque les adolescents passent plus de temps sur les smartphones et moins de temps sur les interactions sociales en personne, la solitude est plus courante conclut cette étude. Mais cela ne s’arrête pas là. Les élèves du collège qui passent plus de temps sur les smartphones sont 27% plus susceptibles de souffrir de dépression.

La solitude et les personnes âgées

Il paraît évident que nos aînés sont les plus exposés à la solitude. Leurs enfants ont grandi, dans une génération plus mobile géographiquement, et habitent souvent loin de leurs parents. Pendant ce temps, ils ont vu les centres communautaires diminuer progressivement au cours des dernières décennies. La population qui les entoure étant davantage mobile, les relations interpersonnelles sont devenues davantage axées sur la technologie.

Une étude de l’organisme Petits Frères des Pauvres et du CSA est effarante : 300 000 Français de plus de 60 ans sont en situation de mort sociale ! 300 000 personnes, c’est l’équivalent de la population d’une ville comme Nantes, ne rencontrent quasiment jamais ou très rarement d’autres personnes, tout réseau confondu (familial, amical, voisinage, réseau associatif).

La solitude au travail

Isolement, solitude, repli sur soi, être seul… les termes abondent pour désigner des situations qui peuvent être choisies ou subies par le salarié et qui recouvrent des réalités bien différentes, aux conséquences parfois lourdes sur la santé.

Bien que traitée historiquement par l’INRS depuis les années 1980, la question de l’isolement au travail reste d’actualité puisque le baromètre 2019 ParisWorkplace réalisé par l’IFOP confirme que 26 % des salariés se sentent souvent isolés et que ce sentiment d’isolement ne semble pas être compensé par l’usage croissant des technologies d’information et de communication ni par le développement de nouveaux modes d’organisation du travail comme le  » télétravail « .

L’article tiré d’une étude de l’INRS montre qu’il il y a une corrélation claire entre différents risque psychosociaux (perte de sens, dépression voire troubles physiologiques…) et l’isolement voire la solitude professionnelle. Il n’y a qu’à regarder un open space dans une entreprise pour constater que les gens sont assis dans un bureau rempli de collègues mais que tout le monde regarde l’écran d’ordinateur devant soi. Certaines entreprises ont même supprimé la machine à café, lieu de connexion sociale par excellence.

Le travail moderne, rendu possible par la technologie, est rapide et exigeant. Les frontières entre les domaines professionnel et personnel deviennent de plus en plus floues, ce qui pèse, mécaniquement, sur l’amitié en dehors du lieu de travail. D’ailleurs, une étude réalisée par Relate, l’organisation caritative basée au Royaume-Uni, a révélé que la plupart des travailleurs ont beaucoup plus de contacts avec leur patron et leurs collègues qu’avec leurs propres amis ou leur famille proche.

En l’absence d’exutoire externe pour discuter des sentiments et des émotions, la solitude augmente considérablement le stress et le sentiment d’abandon sur le lieu de travail, conduisant finalement à la dépression et à d’autres problèmes de santé mentale

Nous avons besoin d’un antidote à la solitude

Quelle que soit la façon dont nous pouvons la regarder, qu’il s’agisse d’une question de santé ou de productivité, la solitude croissante est une préoccupation majeure qui nécessite plus d’attention. C’est aussi un sujet tabou. Nous devons en parler davantage. Les gouvernements et les organismes de santé publique doivent faire davantage pour comprendre la véritable prévalence de cette maladie et élaborer des stratégies pour la combattre.

Les employeurs doivent mieux reconnaître que tous les problèmes ne peuvent pas être expliqués à l’intérieur de leurs propres murs. Si les pressions du travail ont un impact négatif sur les liens sociaux des employés, ils ont un devoir de diligence pour y remédier en mieux comprendre comment cela se produit et en prenant des mesures plus profondes que, par exemple, l’organisation de team building.

Enfin, nous avons tous notre rôle à jouer dans la lutte contre cette épidémie. Si vous habitez en Suisse, 38% de la population âgée de 15 ans ou plus se sent seul. Si c’est en France que vous habitez, peut-être faites-vous partie des 7 millions de français avec ce sentiment…

En ce début de nouvelle année et malgré l’incertitude des confinements, couvre-feu… je vous propose de venir trouver des solutions au sentiment de solitude à travers cette série d’ateliers (en présentiel avec suivi à distance) que nous proposons régulièrement sur une période de 3 mois.

C’est en quelque sorte un pied de nez à la COVID-19… 😉

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